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17 octobre 2008

L’infrastructure est indispensable au développement de l’Afrique / Il faut aborder le problème à l’échelle nationale et continen


L’infrastructure est indispensable au développement de l’Afrique / Il faut aborder le problème à l’échelle nationale et continentale

WASHINGTON, USA, 16 octobre 2008/African Press Organization (APO)/ — Le développement de l’infrastructure est un pilier essentiel du développement et de la croissance économique à long terme de l’Afrique, et cet objectif sera atteint plus facilement par des actions régionales et continentales.

Telle a été l’idée dominante exprimée par divers spécialistes et experts qui ont participé à la Conférence de 2008 sur l’infrastructure africaine qui s’est tenue du 6 au 8 octobre à Washington sous le parrainage du Corporate Council on Africa.

Le vice-ministre américain des transports, M. Thomas Barrett, et un ancien général des Marines, M. Anthony Zinni, qui a travaillé dans plus de 70 pays du monde, se sont adressés à la conférence.

Si l’Afrique est un continent au fort potentiel, « libérer ce potentiel demeure une entreprise compliquée et qui implique de nombreux défis à relever », a dit M. Barrett.

« Afin d’exploiter le mieux possible les nombreuses possibilités qui s’offrent à elle, l’Afrique va devoir, je le dis franchement, se montrer beaucoup plus énergique. Il va falloir remédier à l’inefficacité et à l’insuffisance de l’infrastructure des transports si l’on veut que l’Afrique réalise son potentiel. » À cette fin, le ministère américain des transports ouvre, tant aux États-Unis qu’en Afrique, à la création de partenariats efficaces dans ce domaine.

Lors du récent Forum de l’AGOA sur les transports qui s’est tenu au Cap (Afrique du Sud), a ajouré M. Barrett, des représentants du gouvernement et des milieux d’affaires « ont renouvelé leur engagement envers la croissance » et se sont mis d’accord sur une série de principes d’aide au développement de réseaux intégrés de transports.

L’intégration des réseaux est en effet importante, a-t-il souligné, et il suffit pour s’en convaincre d’évoquer les insuffisances infrastructurelles au niveau des ports africains. En effet, il ne s’agit pas seulement d’amener les marchandises à quai. Il faut ensuite pouvoir les distribuer dans l’intérieur des pays, que ce soit par voie ferroviaire ou routière.

Il a ensuite félicité les gouvernements africains d’avoir pris conscience de l’importance du rôle que jouaient les transports dans le développement économique. « Prenez l’histoire des États-Unis. Depuis leur fondation, ils ne cessent de construire des canaux, des voies ferrées et des réseaux d’autoroutes. Nous pensons que ce genre d’activité est essentielle, et qu’elle constitue un précurseur de la croissance. »

Aux États-Unis, a-t-il affirmé, des partenariats entre les secteurs public et privé contribuent à étoffer l’infrastructure. M. Barrett s’est engagé à aider l’Afrique à adopter une approche semblable. Si les capitaux d’investissement manquent souvent dans le secteur public, c’est rarement le cas dans le secteur privé. Ce dernier peut donc servir à aider l’Afrique à améliorer ses réseaux de transports.

Le rôle du gouvernement, a-t-il précisé, consiste à créer les conditions du succès des investissements des partenaires du secteur privé. Les investisseurs souhaitent en effet des conditions fiables, notamment au niveau du respect des contrats et du respect de la règle de droit.

Il est également avantageux d’envisager une approche régionale et des alliances afin de minimiser les coûts et de maximiser les avantages et la sécurité.

M. Zinni a pour sa part identifié quatre facteurs clés du développement de l’infrastructure africaine :

1) Une réelle conception stratégique fondée sur une base régionale afin de créer des couloirs commerciaux qui non seulement permettront de transporter des marchandises, mais aussi de fournir les petites entreprises et de stimuler la croissance économique tout le long du réseau. « Il est important de mobiliser les organisations sous-régionales afin de régler le problème de l’infrastructure des transports. »

2) Renforcer les compétences locales afin de développer les capacités. « La capacité de planifier, de former, d’éduquer et de déployer » une main-d’ouvre locale est essentielle. Les populations locales doivent être impliquées dans ces projets.

3) Rassembler les ressources et encourager les investisseurs à construire en visant le long terme, de façon que les réseaux de transports profitent à la fois aux investisseurs et à la population locale.

4) Créer un climat favorable aux investisseurs, notamment par une gestion efficace des affaires publiques, la sécurité et la coopération régionale. À ce niveau, tout le monde a un rôle à jouer, des gouvernements africains aux investisseurs en passant par les donateurs, pour s’assurer que les projets envisagés sont justifiés, que les risques sont acceptables et que les réseaux de transports sont durables.

SOURCE : US Department of State

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Commentaires
M
Sans élever le niveau de vie, l´instruction, la formation professionnelle et la production industrielle en Afrique, parler de développement est une illusion. Et dans les infrastructures primordiales, je compte celles qui réalisent ces conditions précitées. Croire qu´on peut construire des routes avant de construire des voitures, c´est vivre sur la tête; il vaudrait mieux dans ce cas développer le train et les voies ferrées. Enfin bon, il ne faut pas confondre les choses; ce n´est pas l´économie qui fait l´homme du progrès mais bien le travail et l´assiduité de l´homme ambitieux et averti. <br /> Si les américains ont toujours de grandes idées envers les autres pays ou continents, on se demande pourquoi chez eux ils font l´inverse !<br /> Serait-ce que les autres doivent vivre sur la tête ? C´est l´impôt qui construit les routes, pas autre chose; cela ne veut dire qu´une chose: la productivité et l´emploi doivent créer la plus value servant à investir dans les infrastructures et à les entretenir. Curieux, la Chine se développe bien ainsi; il n´y a que les africains qui croient que tout en restant pauvre et en ne produisant pas ils vont vaicre leurs manquements. Cet infantilisme, même s´il est suggéré par les américains ou les occidentaux est bien vide de logique et de réalisme. <br /> Mais parlons des matières premières que les africains vendent à qui mieux mieux croyant ainsi s´en sortir; le résultat actuel n´est-il pas décevant assez ? Ce sont les mêmes occidentaux et américains qui s´empressent d´organiser la dévoration de ces accumulations en importations divers ou achats d´armes et de bibelots. Gestions responsables des africains, d´accord, mais dans l´intérêt de qui ? Nous avions toujours attiré l´attention sur le devoir de protéger et d´engranger l´accumulation sociale en Afrique...peine perdue; et ce sont ces occidentaux en mal de croissance qui, en instaurant en Afrique des pouvoirs fantoches ou en les mettant sous pression, qui poussent à l´importation de leurs produits en Afrique pour arrondir lesa chiffres d´affaires de leurs industries acculées. Cher ami, je vous estime assez pour savoir que vous êtes assez avertis que pour ne pas croire à quelques discours bons marché que ce soit. Les africains souffrent beaucoup de leurs précarités et ils ont été toujours abusés par des occidentaux beaux parleurs mais sournois et rapaces; il ne faut pas qu´ils soient dévoyés continuellement par de fausses illusions ! Combien d´infrastructures l´Amérique a-t-elle donc créés en Chine pour qu´elle soit où elle est ? Absolument aucune. C´est la Chine qui s´est chargée elle-même de tout: des universités, des écoles techniques, des écoles, des routes...etc. Sans accumuler, elle n´y serait jamais arrivé. Les américains y ont été attirés par l´appât et l´appétit du profit rapide lorsque le cadre existait déjà. Il ne faut pas renverser les choses: les investisseurs ne viennent pas au début parce qu´ils ne savent pas ce qui en sortirait au risque de perdre leurs investissements. Mais lorsque le train roule, ils sont là pour récolter les fruits rapides et faciles. Il ne faut donc pas se laisser berner ou jouer à un nouvel économisme inconnu ou hasardeux. L´Afrique doit faire les premiers efforts elle-même et prouver qu´elle est à la hauteur de ses propres ambitions de développement, et pas rejeter tout aux autres ou aux étrangers. Même si ceux-ci mentent et faussent la vérité à tous les coins de rues. La logique d´un développement économique reste cependant une logique sévère et sans frivolité ou expérimentations gratuites. C´est un dur chemin, certes; mais il faut l´accepter. Celui qui croit ou prétend que ce sera une promenade de loisir se trompe bien ou ment effrontément. Il faut savoir ce qu´on veut: croire ce que les autres prétendent ou réaliser soi-même ce brin de vérité qui forme le maillon de toute réalisation méritée. La liberté a son prix, celui qui hésite à en payer le prix ou s´y refuse sous quelques prétextes que ce soient n´y aura pas gratuitement accès. L´Amérique, à ma connaissance, n´a développé aucun pays du monde excepté elle-même. Et pourtant, elle aurait pu le faire pour le Mexique, l´Argentine, Le Brésil...etc qui sont devant ses portes ! Faut pas se laisser enfumer encore une fois. <br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> "Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"<br /> Forum Réalisance
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