Transparency international : état des lieux de la corruption en Afrique
Dans son rapport annuel sur la corruption publié ce mardi 26 octobre à Berlin, l'ONGTransparency International lance principalement une mise en garde aux gouvernements. Elle estime que la corruption pèse sur leurs efforts pour renflouer les marchés financiers, et lutter efficacement contre le réchauffement planétaire et la pauvreté. Car sur les 178 pays étudiés, près des trois quarts affichent un indice de perception de corruption inférieur à la moyenne. Belle progression rwandaise Selon le classement établi, le Botswana (33e), l'île Maurice (39e) et le Cap-Vert (45e) tirent leur épingle du jeu, arrivant en tête des pays africains perçus comme parmi les moins corrompus. Mais c'est surtout le Rwanda qui fait une remontée fulgurante (de la 89e à la 66e place), ayant mis en place et appliqué scrupuleusement « la tolérance zéro » contre la corruption. La République démocratique du Congo et la Guinée Conakry sont ex-aequo à la 164e place.... Ex-aequo également, la Guinée équatoriale et l'Angola se partagent le 168e rang. La Somalie dernière du classement Ils sont suivis du Burundi et du Tchad respectivement aux places 170 et 171. Toujours selon Transparency international, certains pays, dont la Gambie, ont amélioré leur score depuis 2009 (de 106e à 91e). Quant au Cameroun, perçu comme très corrompu, il occupe avec sept autres pays le 146e rang avec une note de 2,2 sur 10. Madagascar (de 99e à 123e) et le Niger (de 106e à 123e) sont également perçus comme plus corrompus que l'an dernier, tandis que la lanterne rouge revient à la Somalie, 178e et dernière du classement mondial.