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26 janvier 2010

Paludisme : la route est encore longue

Paludisme : la route est encore longue

En progrès mais… doit mieux faire ! Le rapport sur le paludisme, publié aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), est en demi-teinte. Distribution de moustiquaires et de traitements antipaludéens sont en hausse, mais pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement en 2015, un effort financier supplémentaire sera indispensable.

 

L’engagement financier international a certes augmenté, passant de 730 millions de dollars en 2006 à 1,7 milliard en 2009. Désormais, 31% des foyers africains possèdent au moins une moustiquaire imprégnée d’insecticide, et 24% des enfants de moins de 5 ans bénéficient de leur protection. Quant au nombre de cas, une baisse de 50% au moins est enregistrée dans le tiers des 108 pays touchés par le paludisme.

 

Pour autant et même s’il s’améliore, l’accès aux médicaments comportant de l’artémisinine n’est encore une réalité que pour moins de 15% des enfants concernés. Et les financements restent concentrés sur de petits pays.

 

Deux autres menaces planent : celle de la résistance des parasites aux antipaludéens, et celle des moustiques aux insecticides. Différentes actions doivent être mises en œuvre pour les limiter : prévenir la propagation du paludisme ; diagnostiquer, traiter et suivre les cas de contamination ; proscrire l’utilisation d’artémisinine seule ; et surveiller les signes précurseurs de résistance.

 

Comme l’a souligné le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS, l’augmentation du financement de la lutte antipaludique entraîne une extension des outils à notre disposition. L’aide au développement pour la santé est efficace. Le Plan mondial d’action contre le paludisme doit être poursuivi, pour conforter les premiers acquis… et les améliorer.

www.destinationsant e.com

 

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Commentaires
T
Je viens partager l'avis de mon frère africain comme moi, Hiler, qui avait posté le 27 janvier 2010,qui pense qu'il nous faudrait tout d'abord, parvenir à changer notre environnement sordide à non sordide.Pourquoi cela?Parce que il est indéniable que les moustiquaires nous aide, nous africains, mais ce qu'il y a, c'est que elles ne traitent que les conséquences mais pas les causes, ainsi dit, la part de chose doit etre faite.Les villles africaines ne sont garnies des hautes mésures d'hygiènes permettant de réduire à néant la sordidité retrouvée et par la suite mettre fin,à ce que mois je nomme"phénomène moustiquaire".Là, se dégage donc la responsabilité des citoyens et dirigeants africains pour que cesse ce fléau.MERCI
H
Vivant en Côte d'Ivoire et dentiste(ivoirien) installé au privé, j'ai depuis plus de dix années observé notre façon de vivre.<br /> J'ai tout le temps observé que l'on pourrait réduire l'utilisation des médicaments et autres insecticides , en nettoyant et rendant propre notre environnement immédiat.<br /> Voyez-vous, les ménages, même ceux ayant un niveau d'instruction élevé, maintiennent leur cadre de vie propice à l'éclosion des moustiques et autres infections.Cela part de l'incapacité à mieux organiser le traitement des ordures.Ces mêmes ordures sont souvent jetées autour de la maison dans des endroits toujours humides où l'eau sale des toilettes est retenue de façon constante.Les gens n'arrivent pas à faire la relation entre leur paludisme et la propreté de leur cadre de vie.
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